Nous étions une dizaine à nous retrouver dans l’atelier d’Henri, un samedi après-midi de décembre 2022, moment de goûter improvisé.

Nous nous sommes laissés porter par la douceur de ce moment de rencontres, dans un environnement chaleureux et chargé d’une histoire que nous partagions.

Il y a des choses immuables en ce lieu :

Les trois sapins sont toujours visibles depuis la maison, côté jardin, ainsi que les toits des maisons sur la gauche.

Les portes en bois, l’évier de l’atelier, les placards du petit salon, le carrelage des années 1900…  Certaines choses sont intactes et ont été les témoins des allées et venues d’Henri et de Josette.

L’atelier d’Henri était animé ce samedi-là ! Nous avions l’honneur de prendre le goûter dans cet atelier, honneur parce que madame Hayden ne recevait jamais personne à l’étage.

Moment joyeux où monsieur Leglaive, riche de sa connaissance des Hayden, partage avec nous quelques souvenirs.

Son père, antiquaire de métier, lui racontait qu’Henri, alors qu’il revenait de peindre à Sammeron, venait souvent le saluer dans sa boutique située à l’entrée de la Ferté-sous-Jouarre. Ils avaient le même âge. Ils discutaient, jouaient. Hayden chinait des objets pour réaliser des natures mortes. Un jour, il lui a acheté une table avec un échiquier…table que cite Christian de Bartillat dans son livre « Deux amis » page 95, il y publie également une peinture de Josette intitulée « Les joueurs d’échecs Hayden et Beckett ».

Les pierres de cette maison nous rappellent que si nous, nous sommes de passage, elles en revanche, restent et traversent le temps.

Il est bon de prendre soin de ce qui a été afin de transmettre une mémoire des lieux et des personnes !

Magali, Sylvie, Nathalie.