« J’ai toujours aimé dessiner. Après mes études secondaires, pour satisfaire mon père, j’ai fait une licence de droit. Un ami médecin me présente alors au peintre Henri Hayden. Il me persuade de me lancer dans la peinture. Il sera mon maître. »

Sa première exposition a eu lieu en 1953 à Paris, où il présenta des « Paysages ». Sa rencontre avec l’artiste Henri Hayden modifie considérablement sa vision et son approche de la peinture et semble le libérer d’une forme de classicisme. Commence alors une histoire de 40 ans de peinture dans une radicalisation de l’abstraction.

Extrait de l’ouvrage de Patrick-Gilles PERSIN – PIERRE CÉLICE 2006 – Editions LA RéSERVE

Après avoir abandonné le paysage, il en vient à l’acrylique vers 1965, puis il compose d’autres tableaux, nouveaux, faits exclusivement de lignes et des couleurs. Les lignes sont les réminiscences de ses anciens pinceaux qu’il représentait dans ses Ateliers. Ensuite il installe des sortes de résilles en haut de ses toiles, en dessous desquelles il imagine d’autres paysages abstractisés. L’avancée est rude : Pierre Célice hésite, innove, trébuche, se reprend pour mieux dominer finalement l’œuvre. Il avance lentement mais sans jamais renoncer. L’œuvre le tient. Le désir d’aboutir le taraude.

Rappelons qu’il n’y a pas ici la trace de la moindre influence, du moindre poids d’une école ou d’un style. Il suffit juste de souligner que l’autodidacte qu’il était à ses débuts picturaux, naturellement classiques, a eu la grande chance de rencontrer Henri Hayden qui l’a conseillé habilement alors que je jeune homme sacrifiât encore aux paysages, natures mortes, intérieurs et bientôt à la représentation de son atelier.

Quelques vidéos de l’artiste : http://pierre-celice.com/publications/

Au sujet de l’exposition Henri HAYDEN à la Ferté-sous-Jouarre

Pierre CELICE a vivement encouragé l’ASU dans son projet de l’exposition de Henri Hayden à La Ferté sous Jouarre (2022).  Il a insisté pour que les tableaux présentés soient  uniquement des originaux, et que l’ensemble ait pour thème la peinture de Henri Hayden dans sa dernière période  ; celle  consacrée aux paysages autour d’Ussy et ses environs.  Il a également prodigué ses conseils pour la refonte de la « Promenade sur les pas de Henri Hayden  » (la première mouture de 2001 présentant des panneaux fortement abîmés par les intempéries) en facilitant l’autorisation des droits à reproduction pour les tableaux qu’il avait  proposés… Malheureusement, la maladie ne lui aura pas permis de  se déplacer : ni à Ussy, pour voir la Promenade in situ,  ni à  la Ferté-sous-Jouarre  pour l’inauguration de l’exposition (Mai 2022- Juillet 2022).